Sortie exploration dans la jungle du Télégraphe - 14 Janvier 2007
J'ai repéré sur la carte, il y a pas mal de temps, des sentiers sous le Télégraphe de Ceyreste... Pas besoin de prendre un avion pour aller dans la jungle: il y en a à 1h de VTT de chez moi!

Encore une bonne journée pour aller rouler! Je pars donc en milieu de journée en direction de Ceyreste et monte au Montounier par la piste que je baptiserai "du parcours de santé"...
Sur la montée caillouteuse du Montounier, j'échoue toujours au même endroit! (trop de petits cailloux)

Courte pause au sommet, puis je descends sur le GR plein Nord, un peu technique avec des petites marches pentues à franchir. Arrivé à une sorte de col, je remonte quelques mètres et tourne à droite (juste avant le point 482 m) direction sud-est pour rejoindre le Vallon des Chênes. C'est tout droit mais un peu raide et les cailloux roulent par endroit... Il est très utile de bien anticiper les difficultés avec le regard...

Une fois en bas, un petit sentier longe la rive gauche de la route jusqu'à un pont. Là, il me faut prendre la route sur un peu moins d'1km et, dans un virage à droite, un autre petit sentier aussi en rive gauche (surplombant la route de quelques mètres: gaffe à ne pas tomber!).

Au ranch de Font-Blanche, je remonte jusqu'au Grand Caunet puis au Télégraphe sur la piste qui va vers l'est sous les antennes. Au croisement 426 m, je cherche et découvre l'espèce de sentier noté en pointillés sur la carte qui descend nord-nord-ouest en fond de vallon... Je suis pas déçu: le haut passe à peu près sur le vélo, en s'appuyant de temps en temps l'épaule sur les troncs d'arbre, ça et là, on arrive à franchir les difficultés sans trop perdre l'équilibre...
Après environ 300 m, une première grosse marche m'oblige à descendre du vélo... Ensuite, impossible de remonter sur ma monture: c'est très humide et les rochers instables sont bien casse-gueule! Bref, je continue ma descente dans la jungle en marchant, franchissant encore d'autres grosses marches...
Puis je sors au-dessus de quelques belles habitations et enfin sur la route que je remonte sur environ 800 m.
Un petit sentier assez technique en montée (j'aime bien!) me permet d'accéder à la piste au sommet du vallon du Pélengarri. Elle me permet de retourner au col du Grand Caunet pour monter une seconde fois au sommet du Télégraphe...

Une fois là-haut, séance photo de la Ciotat en contre-jour... Je discute un long moment avec un couple de retraités toulonnais. Le gars, fort passionnant, m'explique l'histoire du Télégraphe et le pourquoi du nom de cette montagne (pardon: colline!): sous Napoléon, un réseau de télégraphie à base de télégraphes optiques (Chappe) permettait de transmettre des messages depuis Paris à différentes villes françaises. Par beau temps, un message mettait, à ses dires, environ 2h30 depuis Paris pour arriver à Toulon (bien plus rapide et plus secret qu'un cavalier!).

Je prends congé des deux personnes et replonge dans mon exploration de cette colline: un autre sentier, en pointillés, repéré sur la carte qui descend nord-ouest sous le sommet, en virages serrés, me titille mais cette fois-ci, impossible de le trouver: les chênes pubescents, rabougris, ont tout recouvert!
Tant pis, je redescends sur le Grand Caunet par la piste utilisée à la montée, puis je suis toute la crête direction le soleil couchant via le GR jusqu'à trouver l'entrée du Vallon du Diable (non loin du Pas d'Ouillier) que je n'avais jamais emprunté jusque là et pourtant, il vaut le détour!

Bref, une excellente descente jusqu'au Petit Roumagoua et enfin, je rentre chez moi.
Un joli parcours (si j'enlève la partie exploration un peu foireuse mais marrante quand même!) de 45 km et environ 1100 m de dénivelé positif.